Les minuscules installations présentent un ensemble parfaitement homogène de groupes d’éléments itératifs, qui renvoient à la densité et l’opacité des florissantes métropoles urbaines ou bien encore à des circuits électroniques ou numériques sophistiqués développés dans le volume. Elles sont dans le même temps frappantes par leur évidente fragilité. La mini-ville dont l’artiste parle avec humour comme d’une « ville code-barre » est construite avec de petits morceaux taillés dans des cartes à jouer et arrimées sur des bustes humains fantomatiques brandissant les numéros des cartes. Dans une autre encore, la ville n’est plus qu’un seul échafaudage affichant sur les frêles éléments de sa structure les cours de la bourse. Ce monde de Lilliputiens semble voué à disparaître au premier souffle de vent. Leur physionomie d’ensemble parodie également l’univers des petits jeux de société, accentuant leur côté fictif et friable.
The meticulously fashioned tiny installations present a perfectly homogenous ensemble of iterative groups of elements that reflect the density and opacity of flourishing urban metropolises or, more, sophisticated electronic or digital circuits extended in volume. At the same time, they are striking in their obvious fragility. The mini-city that the artist humorously describes as a “barcode city” is built from assemblages of small painted cardboard rectangles and ghostly human busts brandishing the numbers of playing cards. In an other installation o this type, the city is merely a single scaffold displaying on fragile structural elements the value of the stock exchange. This world of Lilliputians looks as if it would be blown down by the first gust of wind. Their overall physiognomy also parodies the world of board games, heightening their fictive, friable aspect.